30 janvier

Conférence "Un développement à l'européenne. Quelle politique de développement pour une Union européenne sûre, résiliente et compétitive au niveau mondial ?", avec la participation du président du Sejm

Jeudi 30 janvier, le président du Sejm Szymon Hołownia s’est rendu à Cracovie, où il a participé à la conférence intitulée « Un développement à l’européenne. Quelle politique de développement pour une Union européenne sûre, résiliente et compétitive au niveau mondial ? » Dans son intervention, le président Hołownia a évoqué le développement, la sécurité, l’énergie et l’avenir de l’Europe.

« Bien entendu, la sécurité ne doit pas exclure l’humanité.. Et nous, en tant que nation fière qui a apporté au monde l’idée et la pratique de la solidarité, nous ne pouvons plus prendre la fuite devant l’extrémisme de droite, ou tout autre extrémisme. Nous ne pouvons pas nous recroqueviller de peur devant ceux qui crient plus fort et qui, au lieu de la solidarité, proposent la xénophobie. La sécurité n’exclut pas 

l’humanité, mais c’est la sécurité qui doit sans aucun doute être notre priorité aujourd’hui », a déclaré le président du Sejm devant les invités. Comme il l’a souligné, en tant que Polonais, il est extrêmement « fier de la façon dont notre pays se développe, de la façon fantastique dont notre pays investit les fonds européens ». « La Pologne est un exemple de la manière dont les fonds européens peuvent être investis de façon judicieuse. De comment cela change le monde, de comment cela change l’Europe, de comment cela change notre pays. En Pologne, nous nous sommes débarrassés de tous les complexes superflus. Et nous voulons dire aujourd’hui clairement à l’Europe que nous ne voulons pas être un deuxième Canada, un deuxième Japon ou une deuxième Corée. Nous voulons être la première Pologne dont le développement sera imité par d’autres, qui  demanderont « Quand deviendrons-nous une deuxième Pologne, quand la rattraperons-nous enfin ? »,  a souligné Szymon Hołownia.

« Je sais que, tout comme mon pays, la Pologne, n’a pas besoin aujourd’hui de copier un autre pays, l’Union européenne n’a pas besoin de copier par exemple les États-Unis. L’Europe est déjà grande, nous n’avons pas à la rendre grande à l’avenir », a poursuivi M. Hołownia.

Dans son intervention, le président du Sejm a attiré l’attention sur les grandes crises auxquelles notre génération a été confrontée. Ce sont la crise migratoire, la crise économique, la crise climatique et la crise liée au COVID-19. «  Nous devons nous préparer à ces crises en y apportant quatre grandes réponses, que nous devons mettre en œuvre dès que possible. Ce n’est qu’alors que l’Europe pourra croire à nouveau en elle-même, que ses habitants auront foi en elle et que le monde redonnera sa confiance au projet européen : un projet de prospérité humaine, de justice et surtout de développement équitable », a déclaré Szymon Hołownia.

« La première mesure, c’est l’investissement.. La richesse, tout le monde le sait, ne vient pas en cachant l’argent sous son matelas. Et Mario Draghi l’a bien écrit dans son rapport. Pour rester compétitifs, nous devons investir en nous-mêmes 800 milliards d’euros de plus par an que ce que nous avons investi jusqu’à présent. Nous avons besoin de cet argent pour alimenter l’économie européenne, pour que les entreprises polonaises puissent se développer ici en Pologne et en Europe », a déclaré le président du Sejm.

Comme deuxième mesure, le président du Sejm a cité l’énergie bon marché.. « Et là, il faut le dire clairement. L’idée et le rythme de la réforme que nous appelons techniquement ETS-2 témoignent de l’insuffisante sensibilité de l’Union européenne aux réalités de pays comme la Pologne. Ces solutions sont peut-être acceptées par les pays riches, ceux qui ont suivi une voie très différente. Mais pour la Pologne ou la République tchèque, elles sont clairement prématurées et beaucoup trop radicales », a-t-il conclu.

« Troisièmement, la sécurité.. La mondialisation est derrière nous, et aujourd’hui nous devons défendre notre sécurité et notre marché. Nous devons changer les règles selon lesquelles nous investissons l’argent européen, notre argent commun. Il n’y a aucune raison, et je l’ai déjà dit, pour que nous ne développions pas l’industrie européenne de la défense avec notre argent européen », a souligné Szymon Hołownia.

« Quatrièmement, l’européanité. C’est très important. Car au fil des ans, j’ai l’impression que nous avons cultivé une compréhension totalement erronée du multiculturalisme. Nous en sommes arrivés à un point où de nombreux Européens l’expriment ouvertement.  Le multiculturalisme n’est pas la terreur de l’inclusion à tout prix. L’Europe a une belle et fière tradition. Des valeurs. Et elle doit les défendre. Nous avons le droit d’exiger de ceux qui souhaitent vivre chez nous qu’ils respectent nos coutumes. Nous ne pouvons pas renoncer à notre identité pour que les autres se sentent à l’aise. Jamais nous n’accepterons en Europe le mariage d’enfants mineurs. Jamais nous n’accepterons en Europe  les inégalités, les inégalités dramatiques entre les femmes et les hommes. Cela n’est pas nous. Cela est étranger à notre culture, à notre sensibilité, à nos valeurs » a souligné le président du Sejm dans son intervention.

Investissement, énergie, sécurité, européanité. Tels sont les quatre indicateurs pour une Europe compétitive et fière. Pour une Union européenne, qui, je le crois fermement, sera la plus grande économie du monde », a conclu Szymon Hołownia. « Vous êtes probablement bien plus experts que moi sur ces sujets, mais je vous prie de garder cela en tête. L’espoir se vend toujours mieux que la peur. N’ayez pas peur. Donnez de l’espoir aux gens. C’est ce qu’ils attendent. Ils attendent cela partout, en Pologne, mais aussi dans chaque ville, chaque village, dans vos pays, dans chaque partie de l’Europe, partout. Les gens ne veulent pas avoir peur. Les gens veulent rencontrer, connaître quelqu’un qui leur montrera le bon chemin, qui leur montrera la lumière, qui leur montrera l’espoir. L’Europe, c’est précisément un projet d’espoir. L’Europe, c’est l’espoir », a conclu le président de la Chambre.

Sa visite à Cracovie a aussi été l’occasion de s’entretenir avec Younous Omarjee, vice-président du Parlement européen, chargé des relations avec le Comité européen des régions et le Comité économique et social européen. Cette rencontre a permis de discuter des défis et des conditions du développement de l’économie européenne, en accordant une attention particulière à la nécessité d’assurer l’accès des pays de la Communauté à une énergie bon marché.

Jeudi 30 janvier, le président du Sejm Szymon Hołownia s’est rendu à Cracovie, où il a participé à la conférence intitulée « Un développement à l’européenne. Quelle politique de développement pour une Union européenne sûre, résiliente et compétitive au niveau mondial ? » Dans son intervention, le président Hołownia a évoqué le développement, la sécurité, l’énergie et l’avenir de l’Europe.

« Bien entendu, la sécurité ne doit pas exclure l’humanité.. Et nous, en tant que nation fière qui a apporté au monde l’idée et la pratique de la solidarité, nous ne pouvons plus prendre la fuite devant l’extrémisme de droite, ou tout autre extrémisme. Nous ne pouvons pas nous recroqueviller de peur devant ceux qui crient plus fort et qui, au lieu de la solidarité, proposent la xénophobie. La sécurité n’exclut pas l’humanité, mais c’est la sécurité qui doit sans aucun doute être notre priorité aujourd’hui », a déclaré le président du Sejm devant les invités. Comme il l’a souligné, en tant que Polonais, il est extrêmement « fier de la façon dont notre pays se développe, de la façon fantastique dont notre pays investit les fonds européens ». « La Pologne est un exemple de la manière dont les fonds européens peuvent être investis de façon judicieuse. De comment cela change le monde, de comment cela change l’Europe, de comment cela change notre pays. En Pologne, nous nous sommes débarrassés de tous les complexes superflus. Et nous voulons dire aujourd’hui clairement à l’Europe que nous ne voulons pas être un deuxième Canada, un deuxième Japon ou une deuxième Corée. Nous voulons être la première Pologne dont le développement sera imité par d’autres, qui  demanderont « Quand deviendrons-nous une deuxième Pologne, quand la rattraperons-nous enfin ? »,  a souligné Szymon Hołownia.

« Je sais que, tout comme mon pays, la Pologne, n’a pas besoin aujourd’hui de copier un autre pays, l’Union européenne n’a pas besoin de copier par exemple les États-Unis. L’Europe est déjà grande, nous n’avons pas à la rendre grande à l’avenir », a poursuivi M. Hołownia.

Dans son intervention, le président du Sejm a attiré l’attention sur les grandes crises auxquelles notre génération a été confrontée. Ce sont la crise migratoire, la crise économique, la crise climatique et la crise liée au COVID-19. «  Nous devons nous préparer à ces crises en y apportant quatre grandes réponses, que nous devons mettre en œuvre dès que possible. Ce n’est qu’alors que l’Europe pourra croire à nouveau en elle-même, que ses habitants auront foi en elle et que le monde redonnera sa confiance au projet européen : un projet de prospérité humaine, de justice et surtout de développement équitable », a déclaré Szymon Hołownia.

« La première mesure, c’est l’investissement.. La richesse, tout le monde le sait, ne vient pas en cachant l’argent sous son matelas. Et Mario Draghi l’a bien écrit dans son rapport. Pour rester compétitifs, nous devons investir en nous-mêmes 800 milliards d’euros de plus par an que ce que nous avons investi jusqu’à présent. Nous avons besoin de cet argent pour alimenter l’économie européenne, pour que les entreprises polonaises puissent se développer ici en Pologne et en Europe », a déclaré le président du Sejm.

Comme deuxième mesure, le président du Sejm a cité l’énergie bon marché.. « Et là, il faut le dire clairement. L’idée et le rythme de la réforme que nous appelons techniquement ETS-2 témoignent de l’insuffisante sensibilité de l’Union européenne aux réalités de pays comme la Pologne. Ces solutions sont peut-être acceptées par les pays riches, ceux qui ont suivi une voie très différente. Mais pour la Pologne ou la République tchèque, elles sont clairement prématurées et beaucoup trop radicales », a-t-il conclu.

« Troisièmement, la sécurité.. La mondialisation est derrière nous, et aujourd’hui nous devons défendre notre sécurité et notre marché. Nous devons changer les règles selon lesquelles nous investissons l’argent européen, notre argent commun. Il n’y a aucune raison, et je l’ai déjà dit, pour que nous ne développions pas l’industrie européenne de la défense avec notre argent européen », a souligné Szymon Hołownia.

« Quatrièmement, l’européanité. C’est très important. Car au fil des ans, j’ai l’impression que nous avons cultivé une compréhension totalement erronée du multiculturalisme. Nous en sommes arrivés à un point où de nombreux Européens l’expriment ouvertement.  Le multiculturalisme n’est pas la terreur de l’inclusion à tout prix. L’Europe a une belle et fière tradition. Des valeurs. Et elle doit les défendre. Nous avons le droit d’exiger de ceux qui souhaitent vivre chez nous qu’ils respectent nos coutumes. Nous ne pouvons pas renoncer à notre identité pour que les autres se sentent à l’aise. Jamais nous n’accepterons en Europe le mariage d’enfants mineurs. Jamais nous n’accepterons en Europe  les inégalités, les inégalités dramatiques entre les femmes et les hommes. Cela n’est pas nous. Cela est étranger à notre culture, à notre sensibilité, à nos valeurs » a souligné le président du Sejm dans son intervention.

Investissement, énergie, sécurité, européanité. Tels sont les quatre indicateurs pour une Europe compétitive et fière. Pour une Union européenne, qui, je le crois fermement, sera la plus grande économie du monde », a conclu Szymon Hołownia. « Vous êtes probablement bien plus experts que moi sur ces sujets, mais je vous prie de garder cela en tête. L’espoir se vend toujours mieux que la peur. N’ayez pas peur. Donnez de l’espoir aux gens. C’est ce qu’ils attendent. Ils attendent cela partout, en Pologne, mais aussi dans chaque ville, chaque village, dans vos pays, dans chaque partie de l’Europe, partout. Les gens ne veulent pas avoir peur. Les gens veulent rencontrer, connaître quelqu’un qui leur montrera le bon chemin, qui leur montrera la lumière, qui leur montrera l’espoir. L’Europe, c’est précisément un projet d’espoir. L’Europe, c’est l’espoir », a conclu le président de la Chambre.

Sa visite à Cracovie a aussi été l’occasion de s’entretenir avec Younous Omarjee, vice-président du Parlement européen, chargé des relations avec le Comité européen des régions et le Comité économique et social européen. Cette rencontre a permis de discuter des défis et des conditions du développement de l’économie européenne, en accordant une attention particulière à la nécessité d’assurer l’accès des pays de la Communauté à une énergie bon marché.